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Lycéens : La Région vous donne un coup de pouce pour vos devoirs
Le service régional d’aide aux devoirs reprend du service. Développé pour lutter contre le décrochage scolaire, il a vu le jour en octobre 2015.
Il est gratuit et s’adresse à l’ensemble des lycéens de la grande Région.
Un dispositif expérimental
L’idée vient du Québec. Dans la Belle Province, le service « Allô Prof » a fait ses preuves contre le décrochage scolaire.
La Région Nouvelle-Aquitaine a décidé d’en adapter le dispositif : désormais, les lycéens peuvent bénéficier gratuitement d’une aide aux devoirs sur un simple appel téléphonique gratuit.
Difficile à estimer, le décrochage scolaire (jeunes quittant leur formation sans diplôme) concernerait plusieurs milliers de jeunes sur le territoire régional.
Mis en place par la Région, qui assure la coordination des actions de lutte contre le décrochage scolaire, ce service d’aide aux devoirs s’adresse aux élèves de la seconde jusqu’au bac.
Du lundi au jeudi, de 17 à 20 heures, les lycéens peuvent appeler gratuitement une plate-forme qui les aidera à faire leurs devoirs dans plusieurs matières fondamentales : mathématiques, physique ; français ; langues étrangères (espagnol et anglais). A l’autre bout de la ligne, répondent des étudiants en master.
La plate-forme permet ainsi à près d’une trentaine d’étudiants, sélectionnés en partenariat avec leur université, de travailler quelques heures par roulement en tant que vacataires. Ceux-ci sont rémunérés, ils bénéficient ainsi d’une expérience professionnelle auprès de jeunes et d’un revenu complémentaire pour poursuivre leur cursus universitaire.
Un service accessible pour tous les lycéens de la région
Appel gratuit au 05 57 57 50 00, du lundi au jeudi, de 18h à 21h.
Accompagner aux devoirs et à l’apprentissage
Pourquoi juste relire pour apprendre et réviser est inefficace
Source site http://apprendreaeduquer.fr
Dans le livre Mets-toi ça dans la tête, Brown, Roediger et McDaniel expliquent que la simple relecture pour apprendre et réviser des cours ou leçons a plusieurs arguments décisifs en sa défaveur :
Toutes ces stratégies d’apprentissage préconisées par les sciences cognitives ont en commun de :
La récupération (le fait de faire émerger les nouvelles connaissances et compétences de la mémoire) doit devenir la première stratégie d’apprentissage. Cela peut passer par le fait de faire des pauses régulières en cours de lecture d’un texte et se poser des questions sans regarder le cours : quelles sont les notions clés du paragraphe/ du chapitre ? quels mots ou concepts sont nouveaux ? comment je pourrais les définir ? comment ces nouvelles notions sont en relation avec ce que je connais déjà ? Les réponses personnelles à ces questions seront comparées avec le cours pour s’assurer de l’exactitude des réponses et identifier les points faibles.
Espacer les séquences de révision veut dire étudier les informations plus d’une fois mais en laissant un temps conséquent entre chaque séquence. Ce temps dépend du contenu : cela peut varier de plusieurs jours à plusieurs semaines. Plus la familiarité avec le contenu est grande, plus les séquences peuvent être espacées (une fois par mois par exemple).
Il s’agit de ne pas cesser de s’interroger sur les notions qu’on a l’impression de maîtriser. Quelque soit le contenu, il faudra remobiliser le contenu de temps en temps.
Il s’agit d’entremêler les exemples (au-delà des thématiques). L’entraînement par thème n’est pas aussi efficace que les entraînements imbriqués lors des révisions (pour le brevet, pour le bac, pour les partielles, pour les concours…).
Brown, Roediger et McDaniel proposent d’éparpiller les exercices se référant à un type de problème dans les séquences d’entraînement de façon à s’évaluer alternativement sur des problèmes de nature variées et trouver la méthode de résolution appropriée pour chacun. Quand on mêle les types de problèmes et les spécimens étudiés, on améliore les capacités à distinguer entre les types, à identifier les caractéristiques communes au sein d’un même type et à réussir davantage en condition d’évaluation.
Les moyens mnémotechniques aident à retrouver ce qui a été appris et à conserver en mémoire des données qui peuvent paraître arbitraires. Ils agissent comme des sortes de classeur pour stocker les informations et les retrouver facilement.
Les moyens mnémotechniques peuvent prendre plusieurs formes :
Plus d’idées sur ce lien : 8 techniques pour créer ses propres moyens mnémotechniques
Ces moyens mnémotechniques peuvent se retrouver dans des supports créés par les apprenants. Ainsi, des images mentales peuvent illustrer une branche d’une MindMap, des acronymes peuvent se retrouver sur le verso d’une flash card ou d’un encart de mémorisation…
Plus de supports de révisions à créer soi-même pour des révisions efficaces : 3 méthodes visuelles pour apprendre en dessinant